Hirisinn

Hirisinn

Télérama, annonce du 3 Juillet 2013

Hirisinn (« les poils qui se dressent en breton ») : un titre énigmatique pour la création 2013 de la compagnie contemporaine Le P’tit Cirk. Sous leur chapiteau, les quatre circassiens jouent avec les lignes, verticales et horizontales, grâce à leurs agrès-trapèzes, arceaux et anneaux chinois. Ils se croisent et se décroisent, se lancent et s’envolent en musique, pour mieux raconter les liens qui existent entre les êtres humains.

Stradda, Janvier 2013

Hirisinn – poils hérissés en breton – évoque le frémissement, les cheveux dressés sur la tête et les quatre circassiens de talent et les deux musiciens en direct nous promettent quelques frissons poétiques. Entremêlant les générations, ces artistes sur piste explorent sans paroles, les liens humains, physiques, les élans qui font gonfler le cœur. Une recherche entre verticalité des disciplines aériennes et horizontalité des anneaux chinois dans une simplicité qui n’est qu’apparence.

LA SCÈNE, Hiver 2011

« Comment fonctionne-t-on ensemble au cirque ?
« Sortis du Centre National des Arts du Cirque (CNAC) en 1989, Danielle Le Pierrès et Christophe Lelarge ont rapidement travaillé avec des compagnies aussi prestigieuses que le Cirque du Soleil ou Archaos…avant de croiser pour huit années la route des Arts Sauts….La création Hirisinn (qui signifié « cheveux dressés sur la tête » en breton) entend poser quelques questions relatives au cirque : « Comment fonctionne l’ensemble au cirque ? Y a t-il un ensemble ? … Le lien, celui qui réunit deux partenaires sur la piste sera l’enjeu principal d’un spectacle qui fera appel à différentes techniques de cirque. Le spectacle traitera aussi de la transmission, puisque deux générations de circassiens se retrouveront sur la piste et confronteront leurs deux approches du cirque actuel… »

L’ÉCHO, 20 août 2013

« Hirisinn, l’histoire de la vie »
Bien sûr, comme dans toute histoire, il y a une histoire. Celle racontée par les quatre acrobates et voltigeurs du « P’tit Cirk », parle de filiation, de transmission, d’amour aussi. Il y a cet homme, crâne chauve, et deux garnements échevelés. Il y a cette femme aussi, ballottée, écartelée entre les trois. Au trapèze, aux anneaux chinois, à même le sol, sur les câbles et les poteaux du chapiteau, tous se courent après, se suspendent, se torturent, volent, tombent…


Mais ce qui se joue pendant plus d’une heure sous ce chapiteau, c’est tout simplement la vie. Avec ses émotions brutes, celles que d’ordinaire, on tente d’enfouir bien profond, trop profond, pour que personne ne puisse les lire. Celles qui déchirent les visages du public quand le trapèze devient le seul lien qui relie les artistes à la réalité. Celles qui éclatent des gorges de tous, adultes et enfants, quand l’un des voltigeurs, soudain, se fait clown. Celles qui perlent au coin des yeux quand l’accordéon, là-haut se fait plus tendre et que le sax se la joue mélancolique. Et puis celle qui transcende tout, l’amour. L’amour de l’art, tant ces hommes et cette femme donnent. L’amour des autres, qui rayonne. L’amour du frisson (comme on aime les détester, ces acrobates fous qui se jettent dans le vide !). L’amour tout court.
Qui aime la vie et ne craint pas de la vivre pleinement, entrera donc sous le chapiteau du « P’tit Cirk », pour en prendre une grosse goulée, « Hirisinn », c’est de la magie, de la folie.

L’ÉCHO, 8 août 2013

Hirisinn, Cirque aérien et musical
… Le trapèze devient dès lors prétexte à une jouxte intergénérationnelle, traçant un nouveau sillon dans l’histoire du P’TIT CIRK, une histoire de filiation, de don de soi. On en frémit d’avance…

OUEST-France, page départementale, 27 Mars 2013

« Hirisinn ou les voltiges de l’amour » Le 4e spectacle de la compagnie Le P’tit cirk offre une résonance poétique au thème de l’altérité. Au centre de la piste, quatre personnes se rencontrent, se cherchent un langage commun et échangent entre l’aérien et le sol, entre amplitude de la voltige et regards intimes.
« Ce spectacle n’est pas une histoire à proprement parler, c’est un moment vécu. » Ainsi parle Danielle Le Pierrès, cofondatrice, avec Christophe Lelarge, de la compagnie installée en Côtes-d’Armor. Autour du couple qui peut revendiquer une expérience de 30 ans dans l’univers circassien (Arts sauts, Cirque Plume, Cirque du soleil…), deux jeunes acrobates, « des nouveaux venus dans le métier », mettent en scène avec eux ce rapport à l’autre.
Car si les techniques de cirque sont bien là (jeux d’acteurs, anneaux chinois, trapèze, cadre aérien), « ce n’est pas un enchaînement de performances physiques mais une sensibilité qui s’exprime. On souhaite mettre en avant la relation entre des personnes qui cherchent à communiquer une émotion ». L’illustration sonore est assurée en direct par deux musiciens, un saxophoniste et un bandonéoniste. Perchés, ils jouent une musique écrite pour le spectacle. L’ensemble donne une esthétique à la fois chaleureuse, naturelle et lumineuse.
Hirisinn est un mot breton qui se traduit en français par « poils qui se hérissent ou cheveux dressés sur la tête ». C’est au cœur d’une émotion pure, entre les frissons offerts pas les voltigeurs et les frémissements d’une rencontre réussie que plongent, sous le chapiteau de la compagnie, 350 spectateurs réunis autour de la scène centrale et circulaire.

OUEST-FRANCE, toutes éditions, 18 Février 2013.

Dans l’ambiance feutrée de son chapiteau, la troupe du P’TIT CIRK n’a nul besoin d’artifices et d’esbroufe. Trapèze, anneaux chinois et instruments de musique sont les seuls ingrédients au menu d’Hirisinn, la dernière création du P’TIT CIRK… Avec Hirisinn, cette tribu du nouveau cirque renoue en quelque sorte le traditionnel qui a toujours été associé à des grandes familles…
« Nous partons d’une technique de cirque traditionnel et l’alimentons à notre manière pour provoquer du jeu entre chaque personnage. L’histoire se construit à partir de nos improvisations. » Analyse ainsi Danielle Le Pierrès. Le tout est joué en musique, la marque de fabrique de la Compagnie. Haut perchés sur leur plateforme, deux musiciens accompagnent et subliment les performances terrestres et aériennes des circassiens. Le son du saxophone et du bandonéon ponctue cette poésie espiègle et familiale.